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Top articles

  • La leçon d’anatomie.

    22 octobre 2020 ( #L'Instant Métaphysique. )

    Œuvre : André Maynet Cela faisait si peu de temps que je l’avais trouvée sur mon chemin et je ne la connaissais guère plus qu’on peut connaître la nature de l’air au-dessus d’un lac cerné de brumes. Mais se saisit-on jamais d’une personne sauf à apercevoir...

  • Silence nu de la présence

    20 octobre 2020 ( #Mydriase )

    Photographie : Alain Beauvois *** " Comme une vague au pied du Cap..." S'échouer Comme une vague au pied d'un cap Caresser les blanches falaises Respirer Et prendre un peu de hauteur... CAP BLANC NEZ un soir de décembre dernier Où étais-tu ? Que faisais-je...

  • Dans le tumulte du jour

    05 octobre 2020 ( #POETISER )

    Photographie : Blanc-Seing *** Pourquoi fallait-il En cette fin d’hiver Que les choses se donnent À l’orée des songes Dans cet inscriptible Si flou Si atténué On aurait dit un rien Sous des voiles Dissimulé * Il n’y avait nulle certitude À exister Nulle...

  • L’instant auroral.

    02 octobre 2020 ( #NOUVELLES )

    Photographie : François Jorge. Les journées de Felicidad commencent toujours ainsi. Dans sa hutte de planche et d’écorces, tout en haut de la colline habitée par les vieux arbres, chênes-lièges, oliviers décharnés par le vent, Felicidad vient au jour...

  • Un amer pour la conscience.

    30 septembre 2020 ( #Mydriase )

    "Sémaphore alangui". avec Emilie June. Œuvre : André Maynet. On avançait dans le froid glacial, mains nues, tête prise de vent, visage fouetté par les embruns de la solitude. Car ici, il n’y avait plus rien pour nous rattacher à quelque signification...

  • Blanche uniment.

    27 septembre 2020 ( #Mydriase )

    « Mariage (en) blanc ». Œuvre : André Maynet. « Je voudrais quelque chose qui n’eût pas besoin d’expression ni de forme, quelque chose de pur comme un parfum, de fort comme la pierre, d’insaisissable comme un chant, que ce fût à la fois tout cela et rien...

  • La dernière femme.

    20 septembre 2020 ( #Mydriase )

    "Guerre et paix". Photographie : Katia Chausheva. [Brève incise servant de prologue. Le texte qui vous est proposé aujourd'hui, doit être considéré selon la perspective d'une fable eschatologique indiquant la fin dernière de l'homme en raison de sa propre...

  • La ligne de tes yeux.

    18 septembre 2020 ( #NOUVELLES )

    Photographie : Blanc-Seing. Absente aux choses. C’était ainsi que tu m’étais apparue, vêtue d’un sobre tailleur gris, à la limite de toi tellement tu paraissais absente aux choses. Y avait-il au moins, au monde, quelque chose qui retînt ton attention,...

  • Forme habitée de formes.

    04 septembre 2020 ( #ART )

    « Inondation ». Œuvres : François Dupuis. Sur le bord d’un vertige. On ne sait pas d’où ça vient, comment cela naît, ce qui initie le déploiement, la manière dont cela se développe. Ce que l’on sait seulement, c’est d’abord la sensation, l’impression...

  • De qui cette empreinte

    30 août 2020 ( #POETISER )

    Photographie : Blanc-Seing *** De qui cette empreinte Dans le gris du sable De qui dans le jour qui s’éreinte Cette illisible fable De trop se tendre La lumière est harassée De trop attendre Les hommes sont exténués Que vienne donc le vent Dans sa dernière...

  • HOMO COITUS

    28 août 2020 ( #Tentations Herméneutiques. )

    Jacques-Louis David - Cupidon et Psyché Source : Mythes grecs et mythologie grecque *** Il faut partir du concept d’ identité et de finitude avant d’entreprendre un bref voyage en direction de cet Amour Majuscule dont on a tellement dit et dont on n’a...

  • Cette désertion du jour

    20 août 2020 ( #L'Instant Métaphysique. )

    Cette désertion du jour. Avait-on jamais dit cette constance Des objets à être Des choses à signifier Des hommes à faire leur halo de présence sur les chemins du monde Alors qu’à l’évidence ne paraissait qu’une énigme souffreteuse Une triste parution...

  • Don du Ciel à la Terre.

    14 novembre 2017 ( #Microcosmos )

    Photographie : Blanc-Seing. *** A la Terre le Ciel a donné Sa courbe infinie Sa nuée d’étoiles Le cercle d’air Dont elle fait sa demeure A la Terre le Ciel a donné Sa couleur bleue D’encre marine Et de saphir Dont elle se vêt Tout uniment Le Ciel est...

  • Si l’hiver se disait.

    11 novembre 2017 ( #NOUVELLES )

    Photographie : Patrick Dreux. C’était arrivé sans crier gare. Bien sûr on s’y attendait. Ici, dans ce pays de montagnes, de plateaux sans fin, de vallées taillées dans le roc, tout était minéral, immédiat, sauvagement présent. Tout surgissait à l’improviste....

  • Au Pays de Nostalgie.

    09 novembre 2017 ( #PHOTOSYNTHESES )

    Photographie : Céline Guiberteau. « Derniers faits d'hiver Avec réticence, je laisse glisser le manteau de l’hiver… Les nuits ont un goût différent, elles tressaillent, se dénudent, se fondent en silence dans une chambre alanguie. C’est comme un arrêt...

  • Seul ce banc dans la levée du jour.

    07 novembre 2017 ( #Microcosmos )

    Photographie : Blanc-Seing. Combien ce banc vient à ma rencontre Moi qui suis l’incorrigible Nostalgique du temps Le voir est un regret Parfois une souvenance Parfois un espoir Qui se fait languissant Et ruine mon cœur L’instant infini d’une attente Combien...

  • Un air d’attentive irrésolution.

    07 novembre 2017 ( #PHOTOSYNTHESES )

    Photographie : Léa Ciari. Êtres de l’énigme. Combien il était troublant de vous regarder, penchée à la fenêtre, dans cet air d’attentive irrésolution. Présence étrangement ambiguë qui vous approchait, tout en vous éloignant. En un même mouvement, vous...

  • Blessure de l’être.

    01 novembre 2017 ( #L'Instant Métaphysique. )

    « Thérapie ». Œuvre : Dongni Hou. Tempera d’air léger. Ce ne saurait être qu’un grand bonheur de se laisser porter par cette vision vénitienne, de flotter au rythme souple d’une tempera toute de terre et d’air léger, de nuances approchées, de sentiments...

  • Où le lieu d’une vérité ?

    14 octobre 2017 ( #Tentations Herméneutiques. )

    Songe, mensonge (détail). Œuvre : Dongni Hou. [Libre délibération sur une œuvre de Dongni Hou] Se dissimuler. Ambiguë n’aimait rien tant que se dissimuler. Sa prime enfance la trouvait déjà cachée derrière une touffe de bruyère, le tronc moussu d’un arbre,...

  • Pensée ferrugineuse.

    12 août 2020 ( #ALCHIMIE TEXTUELLE )

    Le robinet rouillé. Œuvre : Dongni Hou. Avant-texte. Etait-ce la pente de l’humain qui avait été jouée aux dés par un inconscient démiurge ? Etait-ce le hasard qui avait tendu ses pièges ? La liberté était-elle une simple hypothèse ; avait-elle fait défaut...

  • Nulle part vois-tu

    11 août 2020 ( #POETISER )

    Œuvre : Dongni Hou * Nulle part vois-tu Tel visage n’ai vu Nulle autre candeur Au rivage de l’heure Puisses-tu en toi Demeurer en ta loi Nul ne pourrait Venir t’y troubler Parfois rôdent les démons Ils ne sont que tristes histrions Qui jamais n’atteindront...

  • La diagonale du jour

    09 août 2020 ( #POETISER )

    Photographie : Blanc-Seing *** Cela avait commencé avec le jour sourdant à peine de terre, avec les herbes bleues couronnées d’étincelles, la lumière si peu levée, la chute de l’eau dans une gorge de pierre. Tu aimais cette juste émergence des choses,...

  • « A la recherche du temps perdu »

    03 août 2020 ( #Tentations Herméneutiques. )

    Ketkes Magazin *** « Ou bien un vieil homme accepte d’être ce qu’il est, c'est-à-dire ce résidu pitoyable de soi-même, ou bien il n’accepte pas. Mais que doit-il faire, s’il n’accepte pas ? Il ne lui reste qu’à feindre de ne pas être ce qu’il est ; il...

  • Seulement le pli d’une ligne

    01 août 2020 ( #POETISER )

    Œuvre : Barbara Kroll *** C’était seulement le pli d’une ligne En savais-tu le prix L’obole à verser Au versant de l’Autre Nullement une dette Un signe de reconnaissance Un geste d’abandon * Le jour était curieux Teinté d’opale Les bords de la mer Invisibles...

  • « Un peu de temps à la nuit »

    30 juillet 2020 ( #L'Instant Métaphysique. )

    Photographie : R. Hutinski. « Les rayons de l'espoir sont timides, discrets, presque comme égarés, mais je veux, sans vacarme, subtiliser un peu, encore un peu, de temps à la nuit, le garder. Les couleurs, demain, seront plus étalées ». Milou Margot ....

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