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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 19:50

       

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Source : Mardecortésbaja.com.

 

 

COMICS

 

*Comme les moines : vivre de prières et de Grande Chartreuse.

*N'acceptez jamais de vous faire piquer par la mouche du "coach", vous y perdriez votre âme.

*Belles pulpeuses, vous risquerez-vous jusqu'à la Silicon Valley ?  

*Belles pulpeuses-siliconées, riez donc tant que Ronsard vous célèbre. La fin est pour bientôt.

*Eves siliconées : un corps CEINT dans un esprit SEINS. Piège des homophonies.

*"Touille-Cerveau" - "Remue-méninges" - Une aimable plaisanterie qui ne trompe guère que les neurones abusés par la mode. Vivre d'abord !

*Mon Grand-Oncle François ne lisait que "Manufrance", ça ne l'a pas empêché de vieillir.

*Le "coach" est au sportif ce que les morpions sont aux parties : des PARASITES.

*En matière d'écologie, c'est comme à la bataille de Fontenoy : "Messieurs les Anglais, tirez les premiers !"

*Le corps n'est jamais la condition de la pensée. Un cul-de-jatte pense autant que vous. Peut-être plus !

*On panse le corps. Rarement le pense-t-on.

*Don Juan : dessous féminins. Chacals : dessous de tables.

*Anorexiques : planches habillées. Chacals : planches à billets.

*Les testicules du "chacal"  (autre nom pour le Riche) se nomment les bourses. Son lieu préféré : la Bourse.

*Esthéticienne : masser le corps pour atteindre l'âme. Parfois ?

*Ne dites pas "Je t'aime", mais "Je m'aime en toi".

*La vérité sort de la bouche des enfants. Les hommes politiques ne sont jamais des enfants.

*Comme la dilution homéopathique, la vérité est infinitésimale. 

*La plus profonde vérité est semblable à l'oignon des hivers rigoureux : elle s'habille de plusieurs peaux.

*Vérité compassionnelle : "Mon pôôôvre Mari", disait-elle et le "pôôôvre" en question était un bienheureux qui reposait en paix.

* Mieux vaut être Agrégé de Lettres que Désagrégé de l'Être !

* Ma seule consolation en matière de finitude : passer l'arme à GAUCHE !

 

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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 07:36

 

FINITUDE

 

*Cultiver son jardin : une aimable diversion qui ne fait jamais l'économie des racines ombreuses et métaphysiques qui habitent la terre.

 

*L'Être ET le Néant ? - L'Être EST le Néant !

 

*Ecrire pour ne pas mourir.

 

*Toussaint : 1 jour pour penser aux Morts; 364 à la vie. Où donc l'erreur ?

 

*Il n'y a de vrai repos que mortel.

 

*Jamais la candeur n'apprend à mourir.

 

*La souffrance n'est pas l'envers du plaisir, elle est l'antichambre de la finitude.

 

*La maladie n'est jamais que la mort qui perce sous la vie. Apodicticité.

 

*La Mort a des droits que l'homme n'a pas.

 

*La mort, seule égalité. Belle consolation pour tous les "damnés de la terre" !

 

*Riez donc à gorge déployée, ce n'est que la Mort qui vous fait rire, ou le fait d'y échapper. Provisoirement !

 

*Irrémédiablement fragmentés nous sommes. Seule la mort achève la synthèse.

 

*De la vie, de la philosophie, on n'apprend qu'une seule chose : à mourir. Leçon de Montaigne. 

 

 

*Arène : métaphore de la finitude. Confrontation d'Eros et de Thanatos. 

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9 juin 2013 7 09 /06 /juin /2013 16:45

 

   AUTRUI.

 

  *Abel et Caïn - N'y aurait-il que deux hommes sur la terre qu'existeraient aussi bien l'amour que la haine.

  *L'Autre, jamais directement accessible. Médiation du geste, du regard, de l'intention. Nous sommes tous des "forteresses vides" qui attendent d'être habitées d'altérité.

  *L'amitié n'est souvent convoquée qu'à des fins de réassurance narcissique. Réciproques.

  *"Faire face" ou modeler l'épiphanie des visages. Altérité.

  *Pouvoir dire "Je suis moi" et "je suis l'Autre" d'un même empan de la conscience. Fusion.

  *Aborder le Soi comme une étrange altérité ou le privilège unique de la folie. Celle du "haut", s'entend !

  *Toujours plus près des Autres que de nous-mêmes. Simple question de regard.

  *Les Autres : deux ou trois choses que l'on sait d'eux. Enigmes.

  *Faites plus confiance à l'Autre qu'à vous-même. Vous êtes à vous-même ce que Judas fut au Christ, prêt à tous les reniements pour sauver votre peau.

  *Comme l'or, l'ami vrai est rare. Mettez-le en sûreté !

  *On prête souvent aux Autres ses propres insuffisances, rarement ses qualités.

  *Tout commerce avec l'Autre se solde toujours par un débit ou un crédit. Impitoyable loi des échanges.

 

 

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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 08:04

 

      AFFINITES

 

*Affinités. Non un propre de l'homme, mais de tout le vivant : plante, animal, minéral.

*Affinités naturelles. La mousse, l'eau, l'ombre.

*Jamais affinité ne se laisse appréhender par la sécheresse du concept.

*Ne cherche pas tes affinités, elles sont coalescentes à ton être.

*Tes affinités te définissent tout autant que tes empreintes génétiques. Peut-être mieux.

*Nulle affinité n'est gratuite. Projection d'une essence.

*Cherche en celui qui te fait face l'espace de tes affinités.

*La non-affinité est répulsive. Pôles identiques de deux aimants.

*Les fantasmes ne sont qu'affinités virtuelles. Espace du vide.

*Toute affinité a une origine matricielle.

*L'affinité n'est que la projection de la conque originelle.

*Nid - Conque - Creux : trois habitats où se focalise l'affinité.

*Temps de l'affinité : le Présent.

*Attaches terrestres : lieux où enraciner tes affectivités.

*L'affinité ne se dit pas, se VIT seulement.

*Tes affinités : un espace où loger ton propre jeu avec le monde.

*De toi à l'autre : l'espace de jeu des affinités.

*L'essence de l'affinité est d'être "une machine désirante" - désirée.

*Amitié, fusion des affinités. 

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23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 09:22

 

         AFFINITES

 

*Affinités : plus dans le limbique et le reptilien que dans le néocortex. Pur jaillissement.

*Intuition : tremplin des affinités.

*Affinités ? Elles te parlent de toi, de l'Autre en toi, de l'Autre en l'Autre. Chaîne sans fin.

*Pas de plus belle affinité pour ton corps que la caresse du vent.

*Massage : affinité artisanale.

*L'affinité est toujours à l'origine d'un objet du "troisième genre". Chaux + Acide = Gypse.

*Dyade primitive : première modalité existentielle de l'affinité.

*Un être sans affinités : racine morte.

*Douleur, maladie. N'infirment pas l'affinité. La tiennent provisoirement à distance.

*Liens de l'affinité : reposent nécessairement sur une éthique.

*L'affinité de l'ascète avec la douleur, jamais une fin en soi. Chemin pour accéder à la libre joie.

*Scellement des affinités. Jamais autant que dans la pudeur, le silence.

*L'affinité n'est pas la mise en relief d'une conception du monde. Cependant, une conception du monde n'est jamais sans affinités.

*Affinités. Jamais loin du sensible, de l'affect, de l'émotion.

*Affinité : n'a  jamais affaire à la religion. La religion est attachée au dogme; l'affinité à son contraire : l'étendue mobile et infinie du sens.

*Nulle fiction dans l'affinité. Du réel seulement.

*Affinité comme métalogique. Ne s'appuie sur la raison que pour mieux la transcender.

*Axiome : Plus il y a de langage, plus il y a d'affinité. 

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22 mai 2013 3 22 /05 /mai /2013 07:47

 

COMPRENDRE

 

*Ne cherchez pas : il n'y a RIEN à comprendre, TOUT à interpréter.

 

*Vous pensez avoir compris quelque chose à la vie ? Le danger vous guette.

 

*L'innocence de l'enfant; la révolte de l'adolescent; la maturité de l'adulte; l'enfance du vieillard : la vie comme un cercle herméneutique.

 

*La Terre est un immense champ de hiéroglyphes. Chaque faille, chaque sillon sont à interpréter.

 

*Tâcher de comprendre ? Réunir les fragments : la Nature; l'Histoire; la Philosophie; la Religion; la Politique; l'Art.

 

*Seules les évidences ont à être démontrées.

 

*Le geste de la connaissance : un horizon qui sans cesse recule.

 

*Pour comprendre un épicurien, soyez épicurien; un cynique, soyez cynique; vous-même, soyez un Autre. Quadrature du cercle.

 

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19 mai 2013 7 19 /05 /mai /2013 14:09

 

 

A propos de mes aphorismes sur l'existence.

 

  Les aphorismes. Ces minces énonciations fleurant bon la sentence sinon l'annonce d'une vérité ne font figure, dans notre monde contemporain versé aux rapides évaluations, que de gentilles affirmations pour intellectuels en mal d'une "morale" circonscrite à une phrase lapidaire. Au mieux, ils paraissent jaunir aux cimaises des temples avec la mutité des pierres dont, la plupart du temps, ils semblent partager le destin à la manière d'un hiéroglyphe refermé sur sa propre énigme. Cependant, certains, certaines, se risquent à émettre une opinion, à porter un jugement, à initier une pensée contraire. Et, ô combien ils ont raison. Par sa nature même, l'aphorisme apparaît comme une pétition de principe dont il n'y aurait d'autre signification à tirer hors celle qui a été émise par son énonciateur. Il convient cependant de porter à son crédit, qu'à l'instar de la philosophie, l'aphorisme en question s'annonce comme une entité parfaite au prétexte que son auteur, le créant, pose une thèse sur le monde et que cette thèse, pour subjective qu'elle est, exprime un contenu faisant sens au-delà d'un simple caprice de la réflexion. Qu'il nous soit permis, ici, de citer, encore une fois, la belle phrase de Cioran :

 

"Plus encore que dans le poème, c'est dans l'aphorisme que le mot est dieu".
Ecartèlement (1979)
 Emil Michel Cioran

 

  Si Cioran a raison, et faisons-lui ce crédit, alors l'aphorisme dévoile son essence à la manière d'un absolu. Non seulement il excède le dire de la parole essentielle contenue dans le poème, mais il participe à un genre de transcendance de l'ordre du divin. Bien entendu il convient de relativiser l'affirmation de l'Existentialiste métaphysique, mais tout de même, l'essence de ce qui y est exprimé est mise en valeur, à la fois par sa brièveté et par sa forme assertive. Il semblerait qu'après le constat aphoristique il n'y ait plus rien à élaborer. Mais, bien évidemment, cette proposition ne tient que dans le cadre d'une définition théorique, c'est-à-dire, au sens étymologique, d'une "contemplation".

  L'aphorisme, posé dans sa cage de verre, comme au Pavillon des Arts et Métiers, n'intéresse guère que les archéologues désireux de mettre à jour une nouveauté inaperçue. Donc l'aphorisme ne devient vivant qu'à entraîner contradictions, remises en question, réorientations de la pensée. Celle-ci n'existe, la pensée,  guère sans celles-là, les remises en question. Ce constat nous amène au schéma de tout discours classique, lequel repose sur une inévitable dialectique. Et la dialectique n'existe qu'en raison de l'introduction du paradoxe. Essayons donc d'y voir plus clair.

 

Premier aphorisme :  *"La crypte originelle", jamais on ne l'abandonne !

 

Paradoxe :  L'erreur logique est de penser que le crypte originaire jamais on ne l'abandonne ! Chaque être humain est jeté hors de la matrice par la naissance et a à s'organiser sur une terre qui, contrairement à une matrice toute prête est à organiser par la communauté humaine née sevrée . Cette forclusion du saut logique est la pire des choses, elle entretient l' infantilisme des humains et le désir d'assistanat plutôt qu'un vrai désir d'avenir. Ségolène Royal joue sur l'ambiguïté fondamentale des humains qui sont dans la forclusion de leur infantilisme!

 

Commentaire : Considérer un tel énoncé présuppose, à notre sens,  que deux caractéristiques de l'aphorisme aient été pris en compte. D'abord l'arrière-plan symbolique qu'il véhicule nécessairement (la "crypte" est comme la matrice originelle, l'archétype qui façonnera bien des comportements ultérieurs); ensuite la dimension inconsciente auquel il réfère (la "crypte" n'est, bien évidemment pas hallucinée en soi mais s'organise comme ce qui se réverbère et joue en écho dans les motivations inconscientes des individus lorsque le Principe de Réalité les assujettit à une existence dont l'absurde est parfois la figure de proue.).

Si, comme nous l'affirment les Philosophes, l'homme est un être-jeté, livré à la déréliction, alors il n'a d'autre perspective que de s'assumer en tant que tel, ouvrant devant lui l'horizon du projet, seule alternative lui permettant d'assurer sa propre liberté comme transcendance le situant hors du néant.

  Et, le simple fait que l'homme, s'apercevant que l'existence le conduit souvent à faire rouler devant lui sa boule de rocher jusqu'en haut de la montagne, c'est-à-dire à endosser le mythe de Sisyphe, cherche inconsciemment à initier un saut vers "la conque primitive", non seulement ceci n'est nullement répréhensible, mais cette démarche  s'inscrit en toute psyché humaine. Il n'y a donc pas " forclusion du saut logique ", consciemment assumé mais simplement mouvement de recul devant ce qui semble menaçant, gros de danger. Du reste, ce retrait vers un refuge primitif trouve son calque exact dans l'attitude de l'homo erectus, lorsque, effrayé par quelque phénomène naturel, - l'éclair par exemple -, il cherchait une réassurance dans l'ombre "maternelle" ou "maternante" de la grotte. Nombre de nos comportements actuels, gravés dans notre cerveau limbique-reptilien, trouvent leurs assises dans des conduites primitives que notre moderne néocortex a oubliées.

  La conscience s'inscrit toujours "en avant" des démarches humaines, "en éclaireur de pointe", alors que l'inconscient, pour sa part, "traîne des pieds", cherche des creux et des cryptes où retrouver, le temps d'une nostalgie, cette merveilleuse perspective cosmologique dont il fut le premier habité de l'intérieur. Toujours, quelque part, dans le cheminement existentiel, sans doute à l'abri de certain pli inaperçu, se joue en sourdine la petite mélodie dont les premiers battements furent, à l'évidence, amniotiques. Tout, depuis avant même la naissance a été patiemment engrammé, métabolisé, tout s'est invaginé dans la moindre de nos cellules. Ces traces mnésiques, physiologiques, sensorielles demeurent en nous, comme des stigmates d'un temps heureux d'avant la naissance. Le Clézio dirait :

 

 "Nos peaux, nos yeux, nos oreilles, nos nez, nos langues emmagasinent tous les jours des millions de sensations dont pas une n'est oubliée. Voilà le danger. Nous sommes de vrais volcans." (La Fièvre).

 

  Or, que ces milliers de fourmillements aient lieu dans la vie intra-utérine ou bien dans l'existence de la mondanéité quotidienne, ceci ne change rien à la question. Un véritable lien ombilical court depuis notre conception jusqu'au dernier rivage sur lequel il nous sera donné de tracer notre aventureuse route. Il n'y a pas de changement réel de nature entre le fœtus et l'homme auquel il donnera lieu et temps. Tout s'inscrit dans la même arche continue du devenir, tout signifie de la même manière. Jamais de césure dans le déploiement du vivant. Pas de "dedans", pas plus que de "dehors". Pas plus "d'avant" que "d'après". Notre configuration est déjà bien entamée dès notre venue au monde. Notre psyché ne nous est pas donnée comme cadeau lors du passage à "l'âge de raison", cette vieille rengaine qu'on assénait autrefois aux enfants turbulents afin qu'ils veuillent bien consentir à rentrer dans le rang lorsque la société l'exigeait.

  Quant au prétendu  "infantilisme des humains ", il ne résulte nullement d'une disposition de ces derniers à refuser l'entrée dans la vie adulte. Il est bien plutôt une pathologie, un manque-à-être, une difficulté résultant sans doute de processus inconscients dont ils n'ont même plus le souvenir. Ils ne peuvent donc être tenus pour responsables d'une situation qu'ils n'ont pas créée eux-mêmes.

  Pour ce qui est de la volonté des Politiques de maintenir certains individus dans cet état "d'infantilisme", nous craignons  bien que le problème soit infiniment plus complexe. Peut-être excède-t-il même l'existence ici et maintenant, trouvant peut-être quelques assises dans cette fameuse "crypte" qui, si elle peut parfois incliner à la nostalgie, est bien souvent livrée aux caprices et tempêtes d'un liquide amniotique dont il serait puéril de croire qu'il est exempt de dangers.

 

******************

 

Deuxième aphorisme : *Seul l'Insulaire vit "au-dehors". Afin de ne pas désespérer.

Paradoxe : L'insulaire vit dehors ? Il vit dans une poche, une métaphore utérine...

 

Commentaire : Là aussi, comme pour l'aphorisme précédent, il convient de situer les affirmations dans leur exact contexte. Bien évidemment, tout insulaire peut être assimilé, métaphoriquement parlant, à cet individu en gestation attendant son éclosion en plein jour. Donc, dire que l'Insulaire vit "au-dehors" (voir les indispensables guillemets), c'est seulement prendre acte de son désir de se projeter en-dehors de lui-même, précisément afin de ne pas étouffer dans le bain amniotique, afin d'espérer, de vivre son autonomie, d'accéder à la liberté dont son insularité semble le déposséder. Mais, si l'Insulaire rêve si fort du manque de l'Île, c'est parce que, d'abord, il a vécu insulaire. Souvent les choses ne se révèlent qu'à s'affronter. Voir toute dialectique. Le noir et le blanc. Le jour et la nuit. L'ombre et la lumière. Ainsi vont les choses sur cette terre bien disposée à assembler les contraires, à condition seulement qu'on veuille bien s'y disposer.

 

NB : Nombre de nos écrits traitent de ce thème que nous  nommons d'une façon générique : "la conque amniotique".  Cette notion de l'expérience prénatale et sa fonction symbolique relativement à l'existence de l'individu  nous paraissent avoir un intérêt fondamental. Afin de faire la part de l'inconscient par rapport au conscient, afin de percevoir l'influence des archétypes (notamment de la Mère et de sa représentation inconsciente sous forme d'anima dans la psyché masculine, etc…) à l'œuvre dans l'édification de tout imaginaire bien en amont des premières significations du langage et de l'activité symbolique;  enfin, en vue d'opérer l'indispensable continuité d'un individu, lequel débute bien en avant sa sortie au monde, ne serait-ce qu'en raison de ses fondements généalogiques et de son appartenance à la communauté humaine.

  Toujours en relation avec cette crypte originelle, il semble qu'on ne puisse faire l'économie du concept de "traumatisme de la naissance" dont la paternité revient à Otto Rank, lequel défendait la thèse selon laquelle "l'arrachement" à cette terre primitive constituait la source évidente de l'angoisse infantile. Il semble bien, en effet, que nous puissions méditer longuement sur la valeur éminente de rupture aussi bien sur le plan anatomique, que physiologique et, par voie de conséquence, sur l'empreinte durable psychologique qu'un tel "passage" induit pour l'existence qui se constituera à partir de cette soudaine césure. Mais, bien évidemment, toutes les projections intellectuelles que nous pouvons édifier sur une telle réalité n'existent qu'à l'état de thèses, l'origine du problème nous demeurant toujours occultée. Bas du formulaire

 

 

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18 mai 2013 6 18 /05 /mai /2013 07:51

 

     EXISTENCE.

 

*Seul l'Insulaire vit "au-dehors". Afin de ne pas désespérer.

*La meilleure façon d'être optimiste : côtoyer sans relâche le tragique. Loi de la relativité.

*Métaphore de la Racine dans "La Nausée" : tout est dit de l'existence.

*La douleur n'a pas de mots pour se dire. Seulement sa propre existence.

*L'hédonisme n'est jamais que la poursuite tragique du plaisir.  

*L'UN est une vue de l'esprit; le MULTIPLE, la loi de l'exister.

*Exister vraiment : être dans les choses jusqu'à l'ivresse.

*"La crypte originelle", jamais on ne l'abandonne !

* Cœur de la vie : espacement entre diastole et systole. Juste un battement.

*Beauté et tragique, avers et revers d'une même médaille.

*Vie : une longue digression avec un point final. Damoclès.

*Être Soi et les Autres et le Monde. Totalité.

*Critiquez sans cesse. La seule prophylaxie mentale.

*Avec Gainsbourg, boire jusqu'à lie la démesure existentielle. Echapper au tragique.

*La sensation de complétude n'est que la figure du philistin.

*Dans ce monde de conformisme étroit, livre-toi à l'écart intérieur.

*La puissance vraie : intellectuelle.

*Le désir : dans l'approche.

*Aucune véritable ivresse sans ascèse.

*Le tragique est toujours à portée de la main. Voyez Cioran.

 

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10 mai 2013 5 10 /05 /mai /2013 07:57

 

     AFFINITES.

 

*Non-affinité absolue : guerre - tyrannie - xénophobie.

*Polysémie de l'affinité. Langage du corps, des sens, des percepts, des affects.

*Jamais le Principe de Raison n'approchera d'un iota l'essence de l'affinité.

*Tout jeune enfant. Toucher, Regard, véhicules insignes de l'affinité.

*Déploiement de l'affinité. Ce qui me manque et que l'Autre m'apporte.

*Affinité : subtile alchimie du Même et de l'Autre.

*L'affinité ne se dit pas; elle s'éprouve. En cela elle est semblable à un acte de foi. Pur élan.

*Toute médiation a pour tâche de renouer les fils rompus de l'affinité.

*La folie ordinaire est l'enroulement sur soi d'une affinité sans fin et sans but. Errance.

*L'affinité est le fil d'Ariane existentiel qui nous délivre du labyrinthe.

*Affinité, jamais une équation. Du vécu à l'état pur.

*Dionysiaque ou apollinienne, peu importe la coloration. Seule compte l'affinité.

*Affinité. Mode d'approche phénoménologique. Jamais logique.

*Affinités intemporelles. Modes éphémères.

*Nul jugement dans l'affinité. Pente de l'intuition.

*Affinités avec le TOUT du monde, l'arbre, la pierre, l'animal, l'homme.

*L'affinité n'est jamais sans les éléments. Eau - Air - Terre - Feu.

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1 mai 2013 3 01 /05 /mai /2013 13:07

AFFINITES

 

*Comme Adam et Eve, mettez vous à nu. Parcourez les sillons de votre corps; sentez-y les picots, les élévations, les minuscules éminences : ce sont vos affinités corporelles, vos points de contact avec le monde.

*Toute affinité véritable est empreinte d'un style.

*L'affinité ne se révèle jamais mieux qu'au plein du silence.

*Affinité : alphabet de la relation humaine.

*L'affinité attache les signifiants entre eux afin qu'ils signifient.

*Toute affinité profonde apparaît comme révélation du monde.

*L'affinité portée à l'exigence, voie d'accès à la sagesse.

*L'affinité. Jamais sédentaire. Toujours nomade.

*Affinités entre deux êtres : toujours un chemin à double sens. Topologique. Sémantique.

*Affinité relative : euphémisation du sens.

 

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