8 février 2015
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Perdu de vous dans le miroir du monde.
Oui, c’est bien cela, perdu
Et mon ombre est sans reflets.
C’est ici, près de l’arbre vert
Que je vous ai aperçue,
Un jour, dans le tumulte de l’heure.
Et jamais revue.
Il fait froid et mon âme pleure.
Vous reverrais-je ou bien ne serez-vous
Que cette hallucination,
Cette perte à jamais ?
Êtes-vous cette lumière
Qui court au ras du sol
Pareille au feu follet ?
Ou bien le vide qui m’habite
Et me fait douter de moi ?
Il est si douloureux de vivre
Et de ne le point savoir.
Je demeure, là où je suis,
Dans la contrée du vide
Avec vous logée dans ma chair
Et l’espoir, un jour,
De pouvoir saisir votre image.
Au moins votre image !